Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 10 mars 2008

Le blog d'un cyber-parrèsiaste enchanté

Paris, le 31 mars 2013

Ce blog, dont l'intention est développée ci-dessous, est suspendu sur le plan éditorial. Mes questionnements et réflexions se poursuivent désormais avec l'Association Communication publique et sa revue PAROLE PUBLIQUE.

________________________________________________________________________________________

Fontenay-sous-bois, le 10 mars 2008

Le sous-titre de ce blog, je l'ai voulu multéïforme, comme l'est notre quête de sens sur la communication. Or, j'essaie de ne jamais oublier une évidence : les idées dominantes...dominent.  La communication publique réussit-t-elle à s'affranchir de ce paradigme?

Bien sûr le blog, dont le nom évoque des millions de voix, tente de convoquer la liberté de dire, ce qui ne signifie pas la liberté d'être.

Cyber, par les images qu'il convoque, la cybernétique et ses utopies communicationnelles qu'elle produit toujours, le cyber, cet être déshumanisé parce que mi-homme mi-machine, sans que nous sachions lequel des deux commande l'autre. Encore que nous en ayons l'intuition au fond de nous-mêmes. C'est la partie de soi dominée par la technologie, ou plutôt par l'usage de la domination par la technologie, dont le paradoxe est aussi de représenter une part de notre quête de liberté.

Alors, le parrèsiaste, tel que le définit Michel Foucault, "il se lève, il se dresse, il prend la parole, il dit la vérité. Et contre la sottise, contre la folie, contre l'aveuglement du maître, il va dire le vrai, et par conséquent limiter par là la folie du maître. A partir du moment où il n'y a pas de parrêsia, alors les hommes, les citoyens, tout le monde est voué à cette folie du maître." (in Le Gouvernement de soi et des autres). C'est  le modeste hommage que je lui rends ici.

Enchanté enfin, parce qu'il faut garder cette capacité d'enchantement pour le nouveau, pour l'homme, "avec ce qui l'anime et qui le désespère" (Aragon) pour espérer de nouvelles libertés. Ce nouveau fut-il amené par le canal d'internet.

Peut-on être "cyber" et "parrèsiaste"? Peut-on être libre sur internet? La communication et l'action publiques sont-elles des synapses de sens dans un cyber-espace de non-liberté?

Alors, à chaque instant, modestement, je navigue entre Habermas qui nous rappelait que "Les technologies ne dispensent pas les hommes d'agir" et le non agir chinois : "ne rien faire pour que rien ne soit pas fait", car il faut transformer  au lieu d'agir et apprendre à biner plutôt que de tirer sur les pousses.

Et si les communicants publics devaient d'abord biner, en particulier sur internet?

jeudi, 16 février 2006

Les « webmestres » des sites gouvernementaux: audit pour le Service d'information du gouvernement.

« L’objectif de cette étude est de définir le concept de webmestre, identifier son rôle et métier, et à travers lui, sensibiliser l’administration aux fonctions qu’il remplit et aux obstacles qu’il rencontre. » Ainsi est résumé l’objet de l’étude demandée par Benoît Thieulin*, responsable du département multimédia du Service d’information du Gouvernement.
Cet audit a été réalisé pendant la formation au Celsa, par un groupe de cinq étudiants (Celsa et ENST)

Philippe Deracourt (CELSA), Valérie Lecaille-Bourgier (CELSA), Adrien Missemer (ENST), Virginie Réginault (CELSA), Stéphane Valois (ENST)

Un questionnaire en ligne, traité par nous, ainsi qu'une série d'entretiens en présentiel ont été réalisés.

L'audit a donné lieu à un rapport de 80 pages, à une présentation au Celsa, à l'ENST, puis au "club des webmestres" du Service d'information du gouvernement.

Les données sont la propriété du SIG et ne sont donc pas accessibles pour le moment.

*Benoît Thieulin a depuis été nommé directeur de Sources d'Europe

 


.