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mercredi, 07 février 2007

Entretien sur Blog territorial : qui fait quoi dans les services de com' ? (Suite et fin)

medium_BlogTerritorial.JPGSuite et fin de l'entretien avec Blog territorial autour de la problématique de l'organisation des services de communication.

L'équipe de blog-territorial prépare un dossier "qui fait quoi ?" pour présenter, tant que faire se peut, une topologie de différents services de communication ou cabinets de petites, moyennes et grandes collectivités. Merci d'avance à celles et ceux qui voudront bien prendre le temps de les contacter

Blog-territorial : Pour bien comprendre ces chiffres ne faudrait-il pas séparer les services qui font tout en interne et engagent les agents nécessaires de ceux qui sont plutôt organisés en "chefs de projets" et pilotent le travail d'agences ou de consultants ? Ne faudrait-il pas également mettre à part les communes qui n'ont pas de service communication et considèrent la discipline comme "chasse gardée" du cabinet ?

Voir la vidéo de Philippe Deracourt à la conférence StratégiesPhilippe Deracourt : Le dernier cas existe, à la nuance près que cela n’exclut pas l’existence d’une dircom dépendante du cabinet. En fait, à de très rares exceptions, il n’y a pas deux catégories de dircom (celles qui externalisent et celles qui fonctionnent en "chef de projets"). Les intercos externalisent beaucoup à leur création car elles n’ont pas d’équipes et les dircoms des collectivités n’ont pas les moyens d’assumer tout.

Non, il y a un mouvement permanent (ou qui devrait l’être), pour s’interroger sur la pertinence entre faire ou faire faire.  Je crois que le fil conducteur est un choix politique : qui est le mieux placé pour répondre au besoin de service public ? Parfois des agences ont un savoir faire utile, parfois il vaut mieux maîtriser en interne. D’une façon générale, tout ce qui relève de la vie locale sur la durée a besoin d’être traité en interne. Tout ce qui relève de l’événementiel a souvent besoin de l’expérience créative d’une agence. Tout ce qui relève de l’industrialisation du web peut être sous-traité à condition d’avoir les compétences de chef de projet en interne pour garder la maîtrise.

Le fil conducteur est un choix politique
B-t: - Que penser d'une ville comme Bordeaux qui a réorganisé son service communication en décidant de sous-traiter son magazine et de dédier l'équipe au site Internet ? Ce mouvement risque-t-il de se généraliser ?

 

PhD : Une expérience passionnante qui mérite d’aller y voir de plus près ! Je pense comprendre qu’ils veulent travailler le lien social à partir de l’actualité locale, des services à la population, de la vie locale. Le site devient alors l’organisateur de référence, au service de chacun, mais aussi comme outil pour les acteurs locaux (personnels, travailleurs sociaux, animateurs, société civile, jouant le rôle de médiateurs), le papier étant une des déclinaisons de l’information locale. N’oublions pas qu’aujourd’hui, tout ce qui est imprimé existe d’abord sous une forme numérisée. Il est vrai que le Québec est un des pays les plus avancés au monde sur les usages d’internet… Isn’t it ?

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